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  • : Nations Libres
  • : Chronique du choc entre les nations libres et qui tiennent à le rester, et le mondialisme ravageur qui cherche à les soumettre.
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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 20:40

"Multiculturalism is a failure". David Cameron a découvert que l'eau mouille. C'est déjà mieux que ses prédecesseurs, qui pensaient qu'elle assèchait. Lentement mais sûrement, les dégats du multiculturalisme sont mis à jour. Lentement mais sûrement, le modèle que tant de bonnes âmes donnaient en exemple s'effrite. Lentement mais sûrement, les nations d'Europe se réveillent et regardent avec horreur l'attitude suicidaire qu'elles ont adoptée. La France doit en tirer les conséquences au plus vite, et en profondeur.

 

 

Les désastres d'une idéologie

 

En Grande-Bretagne, le choc a été particulièrement rude. Quel temps perdu! Voici un siècle que le Royaume-Uni, sûr de la supériorité de son modèle, a développé, promu et appliqué le multiculturalisme, ce mode d'organisation qui encourage chaque communauté à développer sa culture spécifique.

 

Le résultat fut calamiteux. Le Royaume-Uni n'est plus aujourd'hui qu'un ensemble de communautés ethniques, religieuses et régionales qui au mieux s'ignorent, au pire s'affrontent. Indiens, Pakistanais, musulmans, protestants, catholiques, Noirs, Blancs, Asiatiques, Anglais, Ecossais, Irlandais, Juifs, Jamaïcains... tant de groupes qui s'entrelacent, se recoupent, mais ne se mélangent pas. Chacun de ces groupes, en conservant sa culture originelle, s'est coupé des autres, et donc replié sur lui-même. David Cameron a du admettre un échec qui devenait de plus en plus patent.

 

 

Manifestants islamophobes de l'English Defense League...

 

 

 

...et leurs alliés sionistes de circonstance...

 

 

 

...contre islamistes britanniques

 

Il est vrai que David Cameron n'est pas le premier chef d'Etat à avoir franchi le pas. Angela Merkel avait fait le même constat quelques mois auparavant: le modèle "multikulti" que l'Allemagne avait favorisé est un échec complet. La situation n'est pas aussi inquiétante qu'en Angleterre, mais l'absence d'intégration, à fortiori d'assimilation, a laissé de nombreux immigrés, Turcs notamment, en dehors de la société allemande. 

 

Le troisième bastion du multiculturalisme, la Suède, a connu un choc tout aussi rude, même si ses gouvernants ont eu plus de difficultés à l'admettre. L'extrème-droite, héritière des nazis suédois, a remporté cet automne une victoire spectaculaire, et d'autant plus stupéfiante que la situation économique du pays reste très honorable. Ce n'est donc pas un malaise social, mais bien identitaire qui a permis cet évènement politique majeur. 

 

 

Une leçon pour la France

 

La France a la fâcheuse habitude de reproduire, avec retard, les erreurs commises par les autres pays. Il en est ainsi du multiculturalisme. Sur plus d'un siècle, le modèle d'assimilation français avait pourtant fait ses preuves, permettant à tous les citoyens qui le désiraient, sans distinction de race, d'origine ou de religion, de s'imprégner de notre culture, de notre civilisation, de nos coutumes. 

 

Nicolas Sarkozy a paru vouloir s'inscrire dans cette tradition, lorsqu'il a admis, à son tour, face aux Français, l'échec du multiculturalisme. Mais quelle conséquence concrète en a-t-il tiré? Le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) est toujours aussi puissant. La mise en place d'une discrimination positive camouflée se poursuit. Et mercredi dernier, invité au dîner du CRIF, il a, dans un discours délirant, fait état des "racines juives" de la France (il est vrai que Chirac, déjà, y voyait des "racines musulmanes", on n'arrète pas le progrès...), avant de se lancer dans un vibrant plaidoyer pro-israélien - assimilant de façon très dangereuse les Français juifs à Israel. 

 

 

Nicolas Sarkozy fera déjà un grand pas le jour où il cessera de confondre Juif et Israélien.

 

Nicolas Sarkozy a fait le même constat qu'Angela Merkel et David Cameron. Mais en a-t-il tiré les conséquences? Malheureusement, l'agonie du multiculturalisme sera longue. Il ne suffira pas de le dénoncer. Il faudra y mettre fin. Les Européens en auront-ils le courage? Et surtout, leurs chefs en ont-ils vraiment l'envie?

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